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- L’obligation de se former à l’hygiène alimentaire est obligatoire pour qui exactement ?
Le décret du 24 juin 2011 indique qui sont concernés par cette formation en hygiène alimentaire , les établissements de restauration commerciale qui relève des secteurs d’activité suivants : restauration traditionnelle ; cafétérias et autres libres-services ; restauration de type rapide. Qui doit se former à l’ hygiène alimentaire ? en bref: L’activité de restauration correspond, selon la Nomenclature d’Activités Françaises (NAF), à la fourniture de repas complets ou de boissons pour consommation immédiate . Il s’agisse par conséquent, de restaurants traditionnels (repas servis à table), de selfs-services ou d’établissements proposant des plats à emporter, établissements permanents ou temporaires, avec ou sans places assises. Le critère décisif d’appartenance à cette catégorie est le fait que les plats sont destinés à une consommation immédiate , et non le type d’établissement qui les propose. Le terme de « restauration commerciale » est utilisé aux fins de distinction avec l’activité de restauration collective à caractère social. Ainsi, les établissements dont les codes NAF sont les suivants : 56.10A 56.10B 56.10C sont tous concernés. Cela recouvre trois activités : restauration traditionnelle : activité de restauration avec un service à table ; cafétérias et autres libres services : une cafétéria est un lieu de restauration où il y a peu ou pas de service à table. Le consommateur se sert généralement comme dans un libre-service, à l’aide de plateaux individuels ; restauration rapide et vente à emporter : établissement proposant la vente au comptoir d’aliments et de boisson présentés dans des conditionnements jetables, que l’on peut consommer sur place ou emporter. Ces aliments et boissons peuvent également être proposés en livraison immédiate par véhicule motorisé ou non, en magasin ou sur éventaire et marché (y compris véhicules boutiques). Qui doit faire la formation en Hygiène Alimentaire ? le point: Les activités suivantes sont dans le champ d’application des textes (quel que soit le code NAF de l’établissement) : les trois activités listées ci-dessus exercées à titre secondaire et/ou occasionnelle ; la vente de repas dans des structures mobiles et/ou provisoire : sites mobiles, véhicules boutiques (exemple camion-pizzas), installations saisonnières (exemple kiosques de plages) ; les cafétérias dans les établissements dont l’activité de restauration n’est pas l’activité principale (grandes et moyennes surfaces (GMS), grands magasins, stations-services, etc..) ; les activités des bars et restaurants avec service de salle installés à bord de moyens de transport ; les salons de thé ; les restaurants des hôtels, clubs de vacances, bateaux de croisière, et cures thermales ; les fermes-auberges ; les traiteurs disposant de places assises ou de « mange-debout » permettant aux clients de consommer les plats qu’ils commercialisent; les associations préparant régulièrement des repas. Qui est dispensé par cette formation ? Par contre, ne sont pas concernés : les traiteurs, à l’exception de ceux cités dans le paragraphe précédent ; les rayons traiteurs des GMS ; les tables d’hôtes répondant à l’ensemble des conditions suivantes : constituer un complément de l’activité d’hébergement, proposer un seul menu et une cuisine de qualité composée d’ingrédients du terroir, servir le repas à la table familiale, offrir une capacité d’accueil limitée à celle de l’hébergement ; si l’un de ces critères n’est pas respecté, il s’agit alors d’un r estaurant , soumis aux dispositions relatives à l’obligation de formation ; les métiers de bouche (bouchers, charcutiers, boulangers, pâtissiers, poissonniers, proposant à la vente des plats cuisinés, sandwiches, salades) ; les « points chauds » des magasins équipés de quelques tables « mange-debout » ; les « chefs cuisiniers », préparant des repas au domicile de particuliers. Les auto-entrepreneurs ne font pas partie d’une catégorie particulière. Ils sont par conséquent soumis ou non aux prescriptions des textes, selon l’activité qu’ils exercent . Alors vous vous situez où ? Si vous faites partir des secteurs où la formation est obligatoire . A vous de vérifier si quelqu’un dans vos effectifs, au moins une personne, remplit les conditions fixées par le décret. Attention vous serez contrôlé sur le respect des conditions de fonctionnement en matière d’hygiène, que la formation ait été suivie ou pas. Une non-conformité dans les deux types de situation (absence de formation et/ou non-conformités en matière d’hygiène) est susceptible d’entraîner des suites administratives et/ou pénales , selon la nature précise et la gravité des non-conformités observées lors du contrôle.
- Les prélevements en Blanchisserie ,pour la validation de la norme R.A.B.C
Vous êtes nombreux à nous interroger sur les prélévements en Blanchisserie: Nous vous communiquons à cet effet les élements repères de ceux-ci ,autour de notre démarche R.A.B.C: Extrait du guide d application Article Principe 6 : Etablissement de procédures de vérification du système RABC Validation et revalidation du processus de traitement en blanchisserie Il est recommandé que la valeur moyenne des prélèvements sur les textiles traités, par la méthode de l emprunte gélosée, soit au maximum de 12 UFC/25 cm² sur textile sec en sortie de blanchisserie. 6 Echantillonnage couramment admis pour les prélèvements en blanchisserie 1. Drap humide en sortie de machine à laver 2. Eponge humide en sortie de machine à laver 3. Linge en forme humide en sortie de machine à laver 4. Drap sec en sortie de repassage 5. Eponge sèche en sortie de séchoir 6. Linge en forme sec en sortie de séchage ou repassage 7. Drap sec au moment de la livraison 8. Eponge sèche au moment de la livraison 9. Linge en forme sec au moment de la livraison 10. Main d un opérateur en zone de finition (volontaire anonyme).
- L'hygiène des bureaux et locaux:Un enjeu essentiel...
L'hygiène des bureaux et locaux Un aménagement et des matériaux bien pensés : quand la propreté devient facteur de productivité... Selon une récente étude menée par Rentokil Initial et le Center for Economics and business Research, le manque d’ hygiène au travail coûterait 14,5 milliards d’euros par an en France. Alors que la qualité de vie au travail fait partie des fondamentaux de la satisfaction professionnelle des salariés, les aménagements des espaces professionnels et leur propreté sont un enjeu majeur. Matériaux spéciaux, solutions adaptées, chartes de bonne conduite, implication des RH : comment l’aménagement de bureau peut-il faciliter et optimiser le nettoyage et, in fine, l’hygiène au travail ? Une question émergente, qui dépasse peu à peu la simple problématique santé, pour se tourner vers la question du bien-être en entreprise et son impact non négligeable sur la performance des salariés. Une récente étude menée par Rentokil Initial et le Center for Economics and Business Research démontrait que le manque d’hygiène au travail coûte 14,5 milliards d’euros par an aux entreprises françaises. Les espaces de travail, des nids à microbes ? Cette même étude révèle que les outils de travail quotidiens sont de véritables repères de saletés. Ainsi, les claviers d’ordinateurs contiendraient 400 fois plus de bactéries que la cuvette des toilettes. Il en va de même pour la souris, celle des hommes étant 40 % plus sales que celle de leurs collègues féminines. Un chiffre qui prend tout son sens lorsque l’on sait que 49 % des Français avouent ne pas se laver les mains après un passage aux toilettes… Dans ce contexte, la problématique du nettoyage des espaces de travail est plus que jamais au cœur des enjeux ... Des locaux beaux mais propres... En effet, la qualité de vie au travail ne recouvre pas seulement des bureaux agréables, “mais ce sont aussi ces aspects utilitaires du quotidien dont on parle moins : des toilettes propres, des claviers propres…”. Comment s’assurer la tenue de locaux propres ? Si le recrutement d’une agence de nettoyage est la solution indispensable, les entreprises doivent prendre la question à bras-le-corps et réfléchir à la problématique de l’hygiène bien plus en amont, dès l’aménagement de leurs locaux. Une démarche de plus en plus intégrée. “C’est devenu une vraie priorité pour nos clients et cela fait clairement partie désormais du cahier des charges : les entreprises veulent avoir des locaux faciles à entretenir”“Avant tout évidemment, il faut veiller avec attention au choix des matériaux”, souligne-t-il. Notamment pour les sols, où cette donnée est primordiale. “Nous conseillons des systèmes de moquette en dalles ou des sols souples, qui sont parfaits pour l’entretien et qui, pour ne rien gâcher, proposent également des options esthétiques très variées”, confie Jean-Pierre Lefebvre. Thierry Mauthé conseille de son côté d’oublier carrément les sols textiles au profit de sols en PVC. Dans la zone stratégique des sanitaires, les professionnels interrogés tombent d’accord : attention à choisir des matériaux professionnels, résistants, et ne pas hésiter à opter pour du haut de gamme qui tiendra dans le temps. On privilégie pour ces lieux, qui sont des nids à bactéries, des matériaux qui ont la facilité de nettoyage la plus grande : carrelage, PVC… Du côté des bureaux, les matériaux doivent faciliter la tâche non seulement aux agents d’entretien mais également aux salariés. “Il faut par exemple éviter les revêtements antidérapants sur les bureaux et tables de réunion, afin de permettre de balayer les miettes et autres salissures d’un simple revers de main”, rappelle-t-il. Matériaux nettoyants et aménagements intelligents Peu importent le matériau choisi ! Il faut avant tout le choisir en fonction de sa facilité à être nettoyé. “Il ne faut pas perdre de vue le matériel dont disposent les agents d’entretien, et s’assurer par exemple que le sol sélectionné soit nettoyable d’un simple coup d’aspirateur ou de serpillière.” Une simple question de bon sens. Autre conseil : tester les produits. “Je conseille toujours à mes clients, quand ils commandent une nouvelle moquette, d’en poser un échantillon dans un lieu de passage, pour voir comment elle vieillit, mais aussi et surtout si elle est facilement nettoyable.” Le facteur comportemental Ce que confirme Clément Grangé : “la propreté au travail passe aussi et surtout par le comportement des salariés et leur sensibilisation à la question”, souligne l’ergonome, qui n’hésite pas à le rappeler : au travail comme à la maison, il y a certaines règles à suivre pour maintenir la propreté de son espace de vie. “Notamment éviter de manger à son poste ou se laver les mains régulièrement.” Comme il le souligne, les entreprises mettent de plus en plus souvent à disposition de leurs employés des kits de nettoyage à utiliser lors de la prise en main d’un bureau partagé, ou simplement pour maintenir la propreté de son poste de travail. Bombes nettoyantes et lingettes, le minimum pour assurer la lutte contre les salissures du quotidien et éviter de partager ses microbes avec ses collègues. En contrepartie, des gains de productivité Reste aux entreprises le soin de l’appliquer pour faire place nette. Car, si la saleté peut leur coûter cher, le respect de l’hygiène sur le lieu de travail de leurs salariés peut en contrepartie rapporter gros. En effet, les chiffres montrent que le bien-être des actifs au bureau est l’une des clefs de leur productivité. Sur une question aussi prosaïque que le fait de trouver des WC propres sur son lieu de travail, les entreprises ont tout à gagner. En effet, toujours selon l’étude menée par Rentokil Initial, le temps passé par un employé à nettoyer ou à rechercher des toilettes propres est estimé à 2,3 jours par an, soit environ 10,1 milliards d’euros de pertes. Non seulement le manque d’hygiène fait donc baisser la productivité des salariés, mais il participe aussi à son sentiment de mal-être. “Il est prouvé que la saleté des locaux peut évidemment avoir un impact sur la motivation du salarié et sa gestion du stress”, renchérit l’ergonome Clément Grangé. Et si une équipe motivée et performante tenait finalement à un coup de serpillière judicieusement donné ? Bien-être au travail...Confort, personnalisation et ergonomie, les clefs du bonheur... Jean Pierre DAROSE Hygièniste Consultant
- Questions clefs de l'expert Blanchisserie...
Votre démarche RABC en Blanchisserie secteur sale :Le coin des experts Ces quelques questions clefs sont le préalable de votre mise en place de la démarche RABC sur la zone sale..et serviront d'éttayage à la construction de votre démarche Qualité : Ckeek list des essentiels.... Le poids du linge chargé en machines est contrôlé ? Les quantités des produits de lavage utilisés sont contrôlées ? Les paramètres de lavage (température, TH, pH,…) sont t'ils contrôlés? La durée de stockage du linge dans le matériel de lavage est organisée? Le lavage du linge « contaminé » dispose d'une procédure spécifique? Le personnel porte t'il une tenue spécifique dans le secteur sale ? Le nettoyage des mains est organisé ? Le nettoyage / désinfection des matériels (tapis, chariot,…) est t'il en place? -L'ensemble des procédures de nettoyages désinfection,font t'elles l'objet de procédures de validations (auto-contrôles) régulières et périodiques? Un besoin ,une aide?: Hygiqualcontact@gmail.com
- Un métier essentiel:Agent d'entretien
Personnel technique chargé de l’hygiène, de l’entretien des locaux et parfois de la blanchisserie ou du service des repas, l’agent d’entretien concourt également au bien-être relationnel des résidents. On les appelait autrefois hommes et femmes de ménage. Mais leur dénomination a autant évolué que leurs compétences et responsabilités, et on compte une multitude de désignations désormais : agent de service intérieur, de bionettoyage, parfois même de désinfection ou hôtelier.Présents dans tous les établissements sociaux et médico-sociaux, les personnels d’entretien concourent à l’hygiène et à la qualité du service, à travers leurs interventions techniques mais aussi par leur présence auprès des résidents. Un métier de soin... la base de la qualité d'accueil dans un établissement Ce métier fait appel à de l'organisation,mais également à des repères chronologie,temps,espace,mais aussi à des postures et à des attitudes (tenue, discretion, clientèle, résidents...) C’est pourquoi les employeurs doivent leur apporter de solides bases à travers la formation. » Connaissance des normes et procédures, maîtrise des gestes techniques, de l’utilisation des produits et du matériel (autolaveuse, monobrosse…), « Il est important de bien professionnaliser ce métier, d’autant que la réglementation évolue » « Cela passe par les responsabilités qui leur sont données, en matière d’approvisionnement, de maîtrise des consommations, la possibilité de suggérer des changements de procédure ou d’organisation, ainsi que par la reconnaissance de leur place dans l’équipe ». Toutes nos formations et leur suivi sont animées ,encadrées par des professionnels de terrain,sans gêner le fonctionnement habituel du service.Ces formations se déroulant à 90% sur le terrain habituel des stagiaires. Un conseil, un projet de formation ?,n'hésitez pas à nous contacter: hygiqualcontact@gmail.com
- La solution HACCP en restauration
La démarche HACCP est une analyse des points critiques et des dangers qu’il faut maîtriser avec de nombreuses étapes afin de pouvoir contrôler l’hygiène dans un établissement. En principe, le processus vise à utiliser des mesures préventives, à faire un contrôle au quotidien et à impliquer les équipes dans les différentes tâches. À présent, cette méthode touche les professionnels de la restauration collective en appliquant les normes dans leurs sociétés. Pour assurer la santé des consommateurs, l’hygiène alimentaire se doit d’être irréprochable, surtout quand on parle des enfants et des proches qui mangent dans des restaurations collectives. En effet, la restauration collective réclame un traitement différent concernant les aliments. Ces derniers sont reçus brutes puis transformer, cuisiner, et enfin distribuer par les agents. Ainsi, la préparation et le transport devront être effectués dans les meilleures conditions, notamment suivant les normes HACCP . Sachant que les bactéries, les germes, les microbes, les allergènes et les moisissures se trouvent constamment dans les aliments, l’objectif est donc d’offrir une meilleure hygiène pour les produits. S’ils viennent à se multiplier, ces bactéries peuvent provoquer des maladies graves et même entraîner la mort. Conscient de ces risques, la réglementation impose le suivi d’une hygiène alimentaire et voir fiche d’angle pour les responsables de la restauration collective. Comment se présentent les procédures HACCP pour l’hygiène alimentaire ? Pour favoriser l’application des démarches d’un plan de maîtrise sanitaire, l’État a mis en place des textes de loi spécifiques à chaque processus. Afin d’optimiser l’hygiène alimentaire des consommateurs, les responsables se trouvent dans l’obligation d’assurer l’exécution des normes via une check-list. Toutefois, chacune des démarches se concentre sur l’identification des dangers et des risques en termes de sécurité alimentaire. Les bonnes pratiques HACCP Pour pouvoir certifier une sécurité alimentaire dans un établissement de restauration collective, les responsables doivent suivre des règles strictes. Quand on manipule des denrées alimentaires, il faut se baser sur quatre éléments clés : le stockage, le respect de la nature de chaîne (froid ou chaud), le suivi des températures, le processus de nettoyage et de désinfection des lieux. Le diagnostic d’hygiène alimentaire Si vous êtes à la recherche d’une hygiène alimentaire irréprochable pour votre établissement, vous devez vous assurer d’avoir effectué les points suivants : identifier le secteur qui a besoin d’une mesure corrective ; déterminer les mesures à faire dans un cahier de charges ; mettre à jour les informations contenues pour avoir constamment une référence. L’hygiène du personnel, un critère à ne pas négliger L’un des éléments les plus importants dans la procédure HACCP, c’est l’hygiène que doit avoir le personnel. En général, ce sont les personnes qui transportent les maladies, les bactéries et les agents pathogènes. Étant donné que c’est le personnel qui manipule les denrées alimentaires jusqu’à leur cuisson et leur distribution, il doit être équipé des bons matériels. Vous devez être strictes sur le port des équipements de travail avant le traitement des aliments. Chaussure, charlotte, gants et blouse font partie des équipements minimums à avoir. Pour ce faire, l’entreprise devra aménager un vestiaire destiné uniquement aux personnels. D’un autre côté, le personnel de la restauration collective devra suivre une formation HACCP et être sensibilisé aux risques biologiques. Avoir une maîtrise des démarches HACCP, puis connaître la culture en sécurité alimentaire, en désinfection et en nettoyage sont essentiels pour le personnel.
- Restauration collective : Êtes-vous à jour de vos obligations de formation continue?
La réglementation européenne, tout comme la réglementation française, prévoit des exigences strictes concernant les bonnes pratiques d'hygiène pour les professionnels de la restauration commerciale. Voici le point sur la réglementation en vigueur. Il convient en particulier de distinguer : les exigences européennes du paquet hygiène, qui s'appliquent à tout opérateur du secteur alimentaire, et les exigences nationales en matière de formation applicables à la restauration commerciale. Afin de maîtriser la sécurité sanitaire des aliments, les professionnels sont ainsi soumis aux obligations de formation suivantes : Cas général : formation aux bonnes pratiques d'hygiène des personnes manipulant les denrées alimentaires Le règlement (CE) n°852/2004 du 24 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires précise que les personnes manipulant des denrées alimentaires doivent être encadrées et disposer « d'instructions et/ou d'une formation en matière d'hygiène alimentaire adaptées à leur activité professionnelle ». Cette obligation de formation à l'hygiène s'impose à toute personne travaillant au sein d'un établissement manipulant des denrées alimentaires. Un renouvellement de la formation est conseillé tous les 3 ans pour les personnels de restauration ,celui-ci doit être annuel ,dans le cadre des personnes travaillant en Cuisine centrale( cuisine disposant d'un agréement sanitaire). L'ensemble des formations Hygiène HACCP se déroulent en situation pratique de travail sans gêner le fonctionnement habituel du service.Les points forts ,mais également les actions correctives ( démarche d' amélioration continue) font l'objet d'un rapport complet ,avec nos préconisations. Quelles sont les santions ? La mise en évidence du non-respect de ces exigences en matière de formation lors d'un contrôle officiel en sécurité sanitaire des aliments peut faire l'objet d'une mise en demeure sur la base de l'article L.233-1 du CRPM, adressée au responsable de l'établissement avec le rapport d'inspection, et lui enjoignant de suivre la formation dans un délai fixé. Si, dans le délai imparti, la formation n'a pas été suivie, l'infraction à l'article R. 205-6 du CRPM est relevée par procès-verbal de constatation 2. Cette non exécution est passible de l'amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. Le respect de ces dispositions ne dispense pas les professionnels des établissements de restauration commerciale du respect d'autres réglementations applicables en matière de formation, notamment le règlement (CE) n°852/2004 du 24 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires. Les sanctions éventuelles relatives à un défaut de formation s'appliquent bien sûr sans préjudice d'autres sanctions administratives ou pénales pouvant être nécessaires en raison de l'observation d'autres non-conformités en matière d'hygiène. Hygiqual organisme de formation habilité par le ministère de l'agriculture délivre après formation votre Certification de formation HACCP à présenter aux organismes de contrôles ( A.R.S, services vétérinaires;DDPP...DDASS..) directement sur votre établissement à partir de 2 personnes: Contactez nous hygiqualcontact@gmail.com
- La cuisine sous vide à redécouvrir
Apparu dans les années 1980 et inventée par Georges PRALUS en 1974, ce mode de cuisson permet une gestion optimale du personnel. Il apporte des qualités gustatives inégalées et une excellente salubrité, à condition d'en maîtriser toutes les étapes. Anticiper le travail est aujourd'hui le mot d'ordre en matière de restauration. Un impératif dicté par le manque de main-d'oeuvre et l'exigence accrue de la clientèle, et finalement propice au développement de la cuisson à juste température. Cette technique de préparation, qui se développe avant tout par l'intermédiaire du sous vide, fait de plus en plus d'adeptes parmi les chefs étoilés, mais aussi parmi les chefs de collectivités. Mieux faire face aux imprévus ...Le travail à juste température permet de prévoir facilement le planning de production. Après la précuisson, puis la cuisson principale sous vide, les plats peuvent être conservés dans une chambre froide plusieurs jours .La brigade est alors capable de mieux faire face aux imprévus, notamment lors de la préparation de banquets ou de réceptions. Le jour J, elle n'a plus qu'à réchauffer le produit emballé de manière individuelle et à affiner sa coloration dans une poêle ou au four. Le service simplifié, le chef peut répartir différemment son activité, anticiper et éviter le « coup de feu ». Autre point fort de cette technique : elle permet d'obtenir un produit doté d'une jutosité et d'une tendreté optimales. « On travaille l'aliment à coeur. Les propriétés organoleptiques sont valorisées et reproduites à l'identique, quel que soit le nombre de portions. Pour optimiser la cuisson à juste température, il est nécessaire de bien en maîtriser chaque étape, depuis la précuisson jusqu'à la remise en température. « Pour une mise sous vide suite à la précuisson, l'aliment est placé en cellule de refroidissement environ 20 minutes. L'objectif est de faire descendre la température à coeur à 6 °C. L'ensachage peut ensuite être opéré et la cuisson principale réalisée. On effectue ensuite le travail à coeur », En portant une grande attention au respect des règles HACCP. Les Points repères du sous -vide: 42 JOURS! C'EST LA DURÉE MAXIMALE DE CONSERVATION DES PRODUITS... 1)UNE CUISSON DE HAUTE PRÉCISION... La cuisson à juste température permet de cuire les aliments à coeur. Pour la volaille, la température doit être comprise entre 62 et 68 °C. Même chose en ce qui concerne les pièces de boeuf à braiser, tandis que les rôtis de porc ont une amplitude allant de 62 à 66 °C, contre 66 °C pour les rôtis de boeuf. Les poissons maigres doivent être cuits entre 56 et 58 °C. Notre conseil: Il est important de bien maîtriser le couple temps/température. 2)UN ENSACHAGE EFFICACE... Lors de la mise sous vide, empêchez l'apparition de poches d'air, car elles sont un frein à la transmission de la chaleur. Notre conseil Vous devez choisir un sac parfaitement hermétique, résistant à la chaleur et à la surgélation. Optez pour des sachets à base de polypropylène ou de polyéthylène, et non en PVC. 3)UNE CONSERVATION OPTIMISÉE... Grâce à cette technique de cuisson sous vide, la DLC des produits cuisinés augmente. Il est possible de conserver les poissons de 6 à 10 jours en chambre froide, de 21 à 28 jours pour les viandes et entre 35 et 42 jours pour les légumes. Notre conseil Veillez toutefois à ne pas stocker trop longtemps vos aliments et à travailler avec des produits de qualité pour un résultat gustatif irréprochable dans le temps. Vous souhaitez utiliser dans votre cuisine le sous-vide? N'hésitez pas ,nous pouvons vous aider directement dans sa mise en place sur une formation sur-mesure directement sur votre cuisine! hygiqualcontact@gmail.com
- le travail protégé et le traitement du linge: Des professionnels confirmés.
1/5eme du linge de collectivités en France est traité par des ESAT: L'expérience confirmée La bonne gestion des textiles est de première importance dans les établissements de santé.Vecteur de propreté, elle favorise la sécurité sanitaire et leur image de marque. Cettefonction est toutefois dispendieuse : elle peut absorber plus de 2% du budget d’un hôpital etplus de 4% de celui d’un EHPAD.1◼ En matière de propreté textile, les établissements ont pour obligation de « bien-faire ». Ilsont pour cela trois options : « faire seul », « faire avec » et « faire faire ». Une majoritéd’hôpitaux entretiennent une gestion interne du linge en dépit de petits volumes (« faireseul »). Ainsi, 80% des blanchisseries hospitalières seraient en deçà du seuil de rentabilité.Pour favoriser les gains d’efficience, les autorités encouragent donc la mutualisation descapacités (« faire avec »). Enfin, les établissements de santé peuvent externalisertotalement l’activité de blanchisserie auprès de prestataires privés (« faire faire »). Seuls20% des hôpitaux français ont effectué ce choix. Pour comparaison, cette part est de 80% enEurope.◼ Les blanchisseries hospitalières supportent des coûts d’exploitation fortement disparates.Ils s’établissent le plus souvent entre 1 et 2 euros par kg de linge lavé, avec une moyenne à1,6 euro. Pour une production quotidienne de 5 tonnes, cela représente un coût annuel de 2millions d’euros. A l’échelle du pays, la dépense annuelle d’exploitation avoisine 600millions d’euros.Coût d’exploitation moyen1,6 € /kg de lingeCoût d’exploitation national600 M€ /an◼ Ce coût moyen au kilogramme de linge s’avère supérieur d’au moins 25% à celui desblanchisseries privées.◼ Les coûts sont inversement corrélés aux volumes. Suivant une analyse régionale, lorsque lesquantités de linge s’accroissent d’une tonne, la dépense unitaire s’abaisse de 0,15 centime.Cela représente 10% du coût moyen sectoriel. Une question, un projet de formation,conseil? contactez -nous Hygiqualcontact@gmail.com
- Blanchisserie intégrée où sous traitance?
Une majorité d’établissements de santé maintiennent une blanchisserie intégrée ; choisissant ainsi de se passer des services de prestataires externes et spécialisés, ou a minima de limiter leurs recours. Bien que cette solution puisse présenter certains avantages, elle s’accompagne de coûts importants , tant en matière d’investissement que de gestion courante. La création, la modernisation et la mise aux normes d’une blanchisserie hospitalière sont en effet des projets onéreux car fortement capitalistiques et soumis à diverses réglementations en matière de sécurité, d’hygiène et de protection de l’environnement. La gestion nécessite quant à elle l’emploi de salariés permanents. FAIRE SEUL : DES HABITUDES SOLIDEMENT ANCRÉES ... Par tradition et suivant des habitudes installées dans les esprits, la majorité des hôpitaux français entretiennent une gestion interne du linge . Ce choix s’accompagne d’avantages certains, tels un contrôle de la chaîne de production et une forte réactivité des services. Les blanchisseries internes occasionnent cependant des coûts de fonctionnement et d’investissement à la fois élevés et difficiles à rentabiliser en l’absence d’économies d’échelle . D’après l’Union des responsables de blanchisseries hospitalières (URBH), 80% d’entre elles seraient en deçà du seuil de rentabilité estimé à une production de 3 tonnes par jour. A l’échelle du pays, les blanchisseries hospitalières reçoivent quotidiennement plus de 1 500 tonnes de linge avec une moyenne de 1,5 tonne par jour et par structure .10 Dans le détail, la moitié d’entre elles nettoient moins de 500 kg de linge par jour ; un tiers blanchissent un volume compris entre 0,5 et 2 tonnes ; et seules 20% traitent plus de 2 tonnes . LE PERSONNEL CONCENTRE PLUS DE 60% DES COÛTS INTERNES ... Une répartition des coûts: Il ressort que le personnel concentre plus de 60% des coûts de production internes. Viennent ensuite les achats de linge et d’habits (15%) puis les dotations aux amortissements (7%). La productivité moyenne d’un agent affecté à l’entretien des textiles est de 200 kg par jour4 . Pour comparaison, les agents des blanchisseries privées affichent une productivité bien supérieure (environ 360 kg par jour et par agent pour les linges médicaux)5. La performance varie sensiblement suivant les types de structure. Elle atteint près de 230 kg dans les CHU contre 130 kg au sein des EHPAD.
- Investir dans une blanchisserie?
Vous êtes nombreux à vous interrogés sur les investissements nécessaires en Blanchisserie ,en matière de rentabilité.N'oublions pas à cet effet que outre les établissements médicaux,le secteur protégé ESAT regroupe 1/5 du linge de collectivités traité,en france! Vecteur de propreté, elle favorise la sécurité sanitaire et l'image de marque d'un établissement médico -social Cette fonction est toutefois dispendieuse : elle peut absorber plus de 6 % par exemple d’un EHPAD.1 En matière de propreté textile, les établissements ont pour obligation de « bien-faire » . Ils ont pour cela trois options : « faire seul », « faire avec » et « faire faire ». Une majorité d'établissements sanitaires entretiennent une gestion interne du linge en dépit de petits volumes (« faire seul »). Ainsi, 80% des blanchisseries hospitalières seraient en deçà du seuil de rentabilité. Pour favoriser les gains d’efficience, les A.R.S ( Agences Régionales de Santé) encouragent donc la mutualisation des capacités (« faire avec »). Enfin, les établissements de santé peuvent externaliser totalement l’activité de blanchisserie auprès de prestataires privés (« faire faire »). Seuls 20% des hôpitaux français ont effectué ce choix. Pour comparaison, cette part est de 80% en Europe. ◼ Les blanchisseries hospitalières supportent des coûts d’exploitation fortement disparates . Ils s’établissent le plus souvent entre 2 et 2,5 euros par kg de linge lavé, avec une moyenne à 2,2 euro s. Pour une production quotidienne de 5 tonnes, cela représente un coût annuel de 2,5 millions d’euros. Coût d’exploitation moyen estimé 2023 2,2 € /kg de linge Hors frais de sous-traitance, le personnel concentre plus de 60% des charges . Suivent les achats de linge et d’habillement (15%) puis les dotations aux amortissements (7%). Structure des charges internes des blanchisseries hospitalières (hors sous-traitance) à titre indicatif: La productivité moyenne d’un agent affecté à l’entretien des textiles est de 200 kg par jour . Pour comparaison, les agents des blanchisseries privées affichent une productivité bien supérieure (environ 360 kg par jour et par agent pour les linges médicaux)5. La performance varie sensiblement suivant les types de structure. Elle atteint près de 230 kg dans les CHU contre 130 kg au sein des EHPAD. L’investissement nécessaire à la création ou à la modernisation d’une blanchisserie hospitalière atteint plusieurs millions d’euros .Un coût moyen total de 790 000 euros TTC par tonne de capacité quotidienne est à prévoir. Pour une blanchisserie de 5 tonnes par jour, la dépense moyenne est de 4,6 millions d’euros. La part consacrée aux équipements est en moyenne de 550 000 euros TTC par tonne de capacité quotidienne.